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Les spécialités

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Les prix de tir

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De nombreuses photographies représentent nos soldats arborant fièrement sur le bras gauche un cor de chasse. Ils ont de quoi l'être car ils ont remporté un prix de tir organisé chaque année dans les régiments. Ce concours consiste en quatre tirs d'application départageant les tireurs qui sont classés par le capitaine en trois classes. Les 1ère classe reçoivent pour un an le cor de drap rouge. Vient ensuite un concours entre les premières classes de chaque compagnies ou escadrons. Les vainqueurs porteront un insigne doré et brodé et une épinglette en argent (il y a une épinglette et 3 cors dorés par compagnie). Le premier prix du régiment reçoit l'épinglette dorée. Enfin, les sous-officiers ayant gagné deux années de suite le cor de classe peuvent porter le cor de chasse brodé surmonté de la grenade.

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Soldat 1ère classe, prix de tir, 85e RI (#57)
Ph. Charles Arambourou (Chatellerault, 41 boulevard Blossac)
1890-1900
1ère classe, prix de tir, 10e RI (#72)
Ph. Xavier Pick ? (Auxonne, 12, rue Thiers)
1900-1910
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Sergent, prix de tir, 126e RI (#85)
Ph. Emile Girardin (Brive, en face le Palais de justice)
1907-1914
Caporal ou sergent-major, double prix de tir, 124e RI (#83)
Ph. Clovis Eugène Pierre (né 1865), successeur d'Ernest Delahaye (Laval, 8 quai Béatrix)
1900-1911

Les télégraphistes

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La question des transmissions est primordiale dans l'armée, et la guerre de 1870, malgré les efforts de Niel, n'a pas été à la hauteur dans ce domaine. Aussi la IIIe République va tenter d'y remédier par le développement des affectés spéciaux.
Ce service va progressivement se spécialiser, pris en main par le Génie, que les lois de 1900 puis de 1912 vont organiser. Après 1909, les sapeurs-télégraphistes forment les télégraphistes sont des détachements sont présents dans les armées.

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Hussard, télégraphiste, 1er Hussards (#149)
Ph. Blain-frères (Valence, 10 rue de la gare)
1895-1900
1ère classe, prix de tir, télégraphiste, 157e RI (#262)
Ph. Mouchiroud (Lyon)
1907-1914

Les musiciens

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Le corps des musiciens était un corps professionnel sous le Second Empire. Pour des raisons d'économie, on a recours aux appelés après 1870 chargés de la musique militaire. Bien que celle-ci soit importante et très présentes à la Belle époque, le problème de recrutement et de compétence des musiciens a toujours été un problème, d'autant que la rotation est rapide. Pourtant, un musicien-militaire peut facilement devenir instructeur après son service dans des fanfares civiles. Les difficultés rencontrées par la musique militaire font réagir les compositeurs en 1898. Pour recruter des chefs compétents, l'armée organise des concours en 1900 et en 1908. En 1914, l'armée compte 14.000 soldats-musiciens.

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Soldat, musicien, 32e RI (#289)
Ph. Fernand Larippe (1849-ap. 1907) (Tours, 2 rue de Clocheville)
1886-1907
Artilleur, musicien, Ecole de Besançon (#126)
Ph. Etienne Christ (1831-1894) (Besançon, 35 rue des Granges)
1891-1894

Les éclaireurs de cavalerie

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L'éclaireur de cavalerie est un soldat spécialisé, responsable de la collecte de renseignements sur le champ de bataille. Les éclaireurs sont souvent chargés de patrouiller dans le but de détecter les menaces ennemies et communiquer ces informations à leur commandant. Leurs tâches courantes comprennent l’observation, la reconnaissance, la surveillance et la détection de dangers possibles. C'est la très mauvaise utilisation de la cavalerie pendant la guerre de 1870 qui a poussé les réformateurs de 1875 à simplifier la cavalerie (supression des lanciers par exemple) pour faire de la cavalerie une véritable arme d'observation.

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Dragon, 1ère classe, éclaireur, 28e Dragon (#232)
Ph. Emile Lutgen (né 1862) succ. de Désiré Stevenin (Sedan, 8 rue Gambetta)
1910-1914

Les maréchaux-ferrants

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Les maréchaux-ferrants sont indispensables dans une armées encore totalement hippomobile. En 1914, l'armée compte 780.000 têtes. Le maréchal-ferrant de l'armée exerce en général cette profession dans le civil. Il est placé sous les ordre du vétérinaire qui le forme aux soins. Depuis 1875, la position de maréchal-ferrant est gérée par un examen et la délivrance d'un diplôme dans une école de maréchalerie comme à Saumur. Dans chaque régiment de cavalerie, on compte un maréchal des logis premier maître maréchal-ferrant abonnataire pour le premier escadron puis un brigadier maréchal abonnataire pour les trois autres escadrons. Dans l'artillerie, chaque régiment possède un adjudant premier maître maréchal abonnataire et un maréchal des logis.

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Dragon, maréchal-ferrant, 5e Dragons (#222)
Ph. Ernest Benoit (1842-1920) (Compiègne, 1 Rue Mounier et place du Palais)
1884-1905
Artilleur, maréchal-ferrant, 3e RAC (#103)
Ph. J. Bayourthe (Castres, avenue Sidobre)
1890-1900

Les sapeurs-pionniers

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Chaque régiment compte 12 sapeurs et un sous-officier (le caporal-sapeur) formés aux travaux de campagne. Chaque année un capitaine, et probablement des soldats de la troupe sont envoyés à l'Ecole du génie de Versailles pour recevoir des formations spéciales. Les sapeurs-pionniers sont reconnaissables par l'insigne cousu sur les deux bras composé de deux haches croisées surmontées de la grenade.

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Pionnier, 104e RI (#303)
Ph. Alexis Battlet (1848-1906) (Paris, 11 rue Radziwill (1er))
1892-1902