L'armée du second empire de 1852 à 1867
L'infanterie de ligne
La tenue 1860-1868
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| Sergent fourrier (#1) Ph. J. Monier (Foix-Pamier)1860-1865 | Chasseur (#2) Ph. Auberlique (Boulogne-sur-Mer, 21 rue Napoléon)1864-1868 |
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| Soldat Boulère, 13e RIL (#210) Ph. André Vellemejeanne1865-1868©don privé. Le soldat J.-B. Boulère a été appelé entre 1865 et 1868. Il a été blessé à la bataille de Borny (14 août 1870) et est décédé des suites de ses blessures le 1er septembre 1870. |
L'artillerie
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| Maréchal des logis d'artillerie (#3)(Photographe inconnu)1865-1870 |
De 1867-1868 à l'année terrible
Jugés peu pratiques, les uniformes des troupes sont entièrement revus en 1867. La tunique longue à double rangée de boutons remplace la vareuse courte. Le shako est raccourci à 11cm et le képi fait son apparition. Le numéro du régiment est indiqué sur le shako ou le képi. Par ailleurs le pantalon garance droit remplace le pantalon bouffant. Autre nouveauté, la garde nationale mobile fait son apparition après les réformes du maréchal Niel en 1868.
Les troupes régulières
Les officiers supérieurs et l'état major
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| Général Trochu, gouverneur militaire de Paris. Chef du gouvernement de défense nationale. (#4)(Photographe inconnu)1870 | Amiral Alexandre Dieudonné (#5) Ph. Pierre Louis Pierson (Paris, 3 Bd des Capucines)1870 |
Les officiers subalternes
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| Capitaine, 50e RIL (#6) Ph. Touranchet et Neubauer (Paris, 17, rue de la Paix)1870-1871 | Lieutenant (#18) Ph. Berubet (Clermont-Ferrand, 19, Place Saint-Herem.)1867-1870 |
L'infanterie
l'uniforme de la ligne
Tunique en drap bleu foncé, à deux rangées de boutons; collet
jonquille avec passepoil bleu; parements bleus avec passepoilsjonquilles; épaulettes
écarlates; boutons en cuivre avec le numéro du régiment; pantalon garance
tombant droit sur le coude-pied; guêtres de cuir ou de toile blanche selon la
tenue; shako garance avec bandeau bleu portant le numéro du régiment découpé
en drap jonquille; pompon à flamme écarlate; jugulaires en cuir; grand équipe
ment en cuir noir.
l'uniforme des chasseurs à pied
Tunique en drap bleu foncé, à deux rangées de boutons; passe-poils
jonquilles au collet, aux parements et à la jupe, boutons en étain avec le numéro
du bataillon; épaulettes vertes; avec tournantes jonquilles; pantalon gris de fer
foncé à passe-poils jonquilles tombant droit sur le coude-pied ; guêtres de cuir
ou de toile blanche selon la tenue; manteau de drap gris de fer à capuchon;
shako entièrement en drap bleu foncé avec numéro dū bataillon en drapjonquille;
plumet flottant en plumes vertes; grand équipement en cuir noir.
Source : Annuaire militaire de l'Empire français, 1870
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| Chasseur (#10)(Photographe inconnu)1867-1870 | Chasseur (#17)(Photographe inconnu)1867-1870 |
La garde nationale mobile
La Garde nationale mobile a été créée par la loi Niel en février 1868. Elle est une tentative a minima de mettre en place une conscription générale d'inspiration prussienne, voulue par Napoléon III, en conséquence de la bataille de Sadowa (1866). La garde nationale mobile est formée d'appelés tirés au sort pour un service de 5 ans. Ils sont équipés par les cantons et forment des régiments d'infanterie et d'artillerie. Cependant, parce que le maréchal Leboeuf, héritier de Niel au ministère de la guerre en août 1869, est opposé à cette réforme, la garde mobile ne reçoit pas tous les moyens nécessaires pour former une armée de réserve efficace, et les événements de 1870-71 n'ont fait que confirmer cette situation. L'uniforme des "moblots" diffère légèrement de l'armée régulière. Ils portent un pantalon et une vareuse bleus avec des ornements écarlates. Par ailleurs, leur armement est souvent précaire, composé de matériel de réforme, comme le le fameux fusil à "tabatière", un modèle 1857 modifié pour charger les cartouches par la culasse (d'où l'appelation "1857T").
Les officiers
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| Capitaine (#14) Ph. M. et Mme Girardeau (Cahors, Boulevard-Sud)1870-1871 | Capitaine (#15) Ph. Photographie Modèle (Paris, 15 rue Drouot)1870-1871 |
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| Lieutenant Roucher (#12) Ph. Emile Bondonneau (1839-ap. 1893) (Paris, 10 Bd Montmartre)1870-1871 | Sous-lieutenant E. Houchet (#13) Ph. Charles Thiél- Marie Javel (Paris)1870-1871 |
Les sous-officiers
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| Sergent (#8) Ph. Ernest Appert (1831-1890) (Paris. 24 rue Taibout, 1er étage)1870-1871 | Caporal (#9)(Photographe inconnu)1870-1871 |
Les "moblots" de la troupe
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| Soldat (#16)(Photographe inconnu)1870-1871 |
Les inclassables
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| Mobile (#11)(Photographe inconnu)1870-1871 |
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